Interview réalisée le 15 décembre 2020 par Eléa Bouvier.
Jessica Moix, franchisée Kidiklik Alsace depuis 2016, est la première à se lancer ! Elle a accepté de nous parler de son métier et de sa vie de maman entrepreneure. Découvrez le parcours et les dessous du métier de Jessica !
• Comment as-tu sauté le pas de la franchise Kidiklik ?
J'ai découvert Kidiklik lors de vacances dans le Limousin en 2016. J’ai trouvé le concept génial, j’ai cliqué sur Strasbourg pour voir si ça existait et est apparu "Et si c’était vous ?" Je me suis dit "Mais oui, c’est moi !"
Mon métier de Responsable marketing et communication impliquait beaucoup de travail et de déplacements. L’arrivée de ma fille en 2015 a un peu tout chamboulé : je la voyais peu et mon employeur n'était pas très conciliant avec ma vie de maman.
• Comment s'est passée ton arrivée chez Kidiklik ?
J’ai très vite été intégrée dans un esprit familial, sans concurrence interne… une vraie bouffée d’air ! Mais il ne faut pas négliger le fait que les premiers mois ont nécessité un gros travail de recherche d’activités, de développement de mon territoire et de ma communauté.
J’ai eu l’avantage d’avoir droit aux allocations chômage puisque j’ai fait une rupture conventionnelle, donc j’ai pris le temps d’axer sur la communication et le développement de ma communauté dans un premier temps en créant moi-même du contenu, pour ensuite aller démarcher les clients.
• Que préfères-tu dans le métier de franchisé ?
Pouvoir allier vie pro et vie de famille. J'aime aussi les gens que je rencontre, c'est un secteur très fun et détendu !
Et puis je vis des expériences que je n’aurais pas vécues : par exemple hier j’étais sur France 3 Alsace, j’ai aussi fait de la radio, j’ai accès à des activités pour les enfants mais qui sont géniales pour les parents aussi.
• Qu'est-ce qui a le plus changé dans ta vie ?
Avant, je me levais tous les matins la boule au ventre, je ne m’épanouissais plus dans mon travail. Aujourd'hui, je suis mieux dans mes baskets !
Il y aussi le fait de se sentir seul de temps en temps. La force du réseau arrive un peu à compenser ce manque, il y a un bon lien entre les franchisés mais jamais de café/gâteau à la pause !
Enfin, ma qualité de vie est incomparable : je suis beaucoup moins stressée par les horaires, je sais que je peux aller chercher ma fille à l’école sans que ce ne soit la course.
• Quelle est ta semaine type (si tu en as une) ?
Au début, j’ai pris le parti de garder des horaires de bureau, j’en avais besoin. Je n’ai pas réussi à sortir de ce cadre tout de suite parce que ça faisait des années que je travaillais comme ça. Et puis je me connais, je pense que c’est quelque chose d’important à savoir : tout le monde n’est pas capable de travailler en autonomie à la maison.
J’avais donc des semaines types, oui : par exemple le lundi c’était programmation, le mardi terrain… et le mercredi : congés ! Je me suis imposée ce rythme-là pour ne pas me disperser et me trouver ensuite débordée.
Aujourd’hui, je pense que c’est intégré, j’ai pris des habitudes, mais aucune journée ne se ressemble. D’autant plus en ce moment ! Les programmes changent tout le temps, j’ai plus de clients qu’au lancement…
• Quelles sont les qualités qui te servent le plus aujourd’hui ?
Celles que j’ai pu acquérir dans mon précédent métier : le management, les qualités commerciales, le marketing… Même si je n’étais pas spécialisée dans le web comme aujourd’hui, ce sont des techniques que j’avais déjà.
Je suis aussi bonne communicante et très organisée ce qui me permet de gagner beaucoup de temps.
• Que dirais-tu à une personne qui hésite encore à rejoindre la Kiditeam ?
La qualité de vie en tant que kidiklikeur est incomparable face à celle de l’entreprise, mais il faut être lucide concernant la charge de travail, ce ne sont pas les vacances ! Il faut être bien entouré. C’est quand même une entreprise qu’on lance et ça nécessite de l’investissement.
Et puis, ce métier est un énorme avantage pour les enfants. C’est une réelle chance pour ma fille, elle n’a que 5 ans mais elle a déjà vu tellement de choses ! Elle va dans les musées, au théâtre, à l’opéra… Elle a déjà une culture et est très ouverte d’esprit. Et je pense que Kidiklik n’y est pas pour rien.
Ouvrir une franchise Kidiklik vous intéresse ? Envoyez un mail à [email protected] ou contactez Anne-Cécile Delatouche Béchu directement via LinkedIn.